A la fin du XIXème siècle, la révolution industrielle se répand, bouleverse la planète et transforme les modes de vies. La puissance machinique et électrique dicte sa loi et ceux qui ne suivent pas sont vites désignés comme les hommes lents, parias de cette nouvelle ère moderne.
Mais dans les ports de l’Atlantique, sur les côtes américaines, dans les bas-fonds de la Nouvelle-Orléans et de Rio où se croisent des populations de tous les continents, ces travailleurs soumis aux cadences frénétiques, afin de subvertir cette modernité, s’inventent, alors, leur propre culture, leur propre temporalité. Des musiques traditionnelles européennes se mêlant aux chants des esclaves africains naissent alors des rythmes syncopés, en opposition à l’implacable rythme industriel… Le jazz, la samba, le blues voient le jour.
C’est cette histoire passionnante que nous racontera, Laurent Vidal, historien, professeur à l’Université de La Rochelle et directeur de recherche à l’Institut des Hautes Études d’Amérique latine, spécialiste de l’histoire du Brésil, des sociétés atlantiques.
