L’aventure du Oulala Jazz Band a commencé il y a 2 ans maintenant. Le collectif est né de la rencontre de Cécile Andrault (chant) avec Eric Nedelec (Guitare) : « Je venais d’arriver à Lorient, j’ai demandé qui était le meilleur guitariste de jazz du coin, on m’a parlé d’Eric Nedelec, j’ai trouvé son numéro de téléphone et je l’ai appelé pour lui parler du projet, il a tout de suite été partant ! ». Ont ensuite intégré le groupe : Stéphane Marrec (Contrebasse), Benoit Guillemot (Batterie), José Baloche (Trompette) et Fanch Minous (Saxophone) . Tous, sont des musiciens professionnels.
La particularité du Oulala Jazz Band c’est un amour pour le jazz mais pas que ! Le groupe aime aussi la pop, le rock, le rap et compagnie et ils n’ont pas l’intention de choisir ! Pourquoi se priver ? Ils décident alors de monter un projet drôle et détonnant : reprendre des titres, les déshabiller et en faire une relecture totale pour complètement les réinventer à l’opposé. Le groupe imagine alors les tubes pop, rock et variétés contemporains dans un style rétro, l’univers pin-up des années 50, comme le swing, le jazz manouche, le rock’n’roll ...
De Madonna aux Clash, de Niagara à Téléphone, de Depeche Mode à Johnny Halliday, le Oulala Jazz band nous emmène dans un univers burlesque et désopilant.
« À l’origine, ce projet je l’ai testée seule en concert avec des bandes sons que j’avais créées, j’ai vu que le public était réceptif et je me suis dit : ok là il y a un truc à faire ! Reprendre Allumez le feu de Johnny en version jazz, c’est surprenant mais ça prend ! » ajoute Cécile.
En plus d’une passion évidente pour la musique, il existe une vraie volonté de la part du groupe d’aller vers les gens : « On garde toujours à l’esprit que la musique se partage, on se demande si ça va plaire, on a envie d’amener un plus grand nombre de personnes et notamment les plus jeunes vers l’esthétique du jazz. On peut s’amuser avec le jazz, ce n’est pas réservé qu’à un public d’initié. J’ai aussi une envie de légèreté, de faire danser les gens, de chanter devant un public qui s‘éclate, qui vit l’expérience avec le corps, c’est plus puissant. » confie Cécile.
Depuis 3 semaines, le groupe vient répéter à Hydrophone : « On a des difficultés à répéter chez nous, notamment avec la batterie, c’est compliqué avec le voisinage. » Après avoir passé plusieurs journées de travail dans Le Studio A, le groupe a apprécié les fenêtres qui laissent entrer la lumière du jour, l’acoustique et plus généralement l’esthétique et l’architecture de ce lieu chargé d’histoire, qu’ils ont trouvé inspirant d’un point de vue artistique.
Aujourd’hui, le projet scénique du sextet prend la forme d’un concert/spectacle avec deux danseurs de swing en couple. Le Oulala Jazz Band aimerait rayonner plus largement et vise une diffusion nationale, voire internationale « on aimerait déjà sortir des frontières grand ouest, pour cela on a besoin de répéter, de gagner en qualité musicale et artistique et le travail de fond se fait ici. C’est idéal d’avoir des lieux adaptés en région qui nous permettent d’avancer. »
Ce jeudi, le Oulala Jazz Band investit l’estran pour tourner le premier clip qui rassemble tout le sextet et les danseurs, clip qui sortira cet été. En attendant, vous pouvez déjà trouver une série de vidéos sur leur chaîne YouTube. Et surtout, vous pouvez venir découvrir le Oulala Jazz Band à partir de 19h à l’Estran (Guidel) ce jeudi 04 juillet. À l’occasion de la sortie officielle de leur premier EP, le groupe jouera une version courte (pour ne pas tout dévoiler) de son concert, le premier du sextet au complet ! Le concert est gratuit, c’est également un moment d’échange avec le public et les personnes ayant participé au financement, puisque le groupe avait lancé une campagne de crowdfunding pour réaliser ce projet.
« Symboliquement, c’est un moment important, ça y est on a l’EP en main, on existe et en termes de visibilité pour le public, l’histoire commence là. »
À suivre….
